le projet propose le développement d´une oeuvre au sein de différentes communautés gitanes logées dans des bidonvilles de la périphérie de Madrid

Proyecto, propone desarrollar una obra en el seno de las distintas comunidades gitanas alojadas en barriadas de la periferia de Madrid.

La proposition nécessite la coexistence de l´artiste au coeur de l´habitat des gitans  durant une période d´à peu près un mois, dans des conditions d hébergement  et d´entretien  similaires à celles de l´environnement.  Un besoin qui répond  à la recherche d´une approche des us et coutumes tsiganes, facilitant en quelque sorte   et recherchant la participation et l´intervention de la population dans le développement de l´oeuvre et pour ce faire je suis arrivé à la conclusion de devoir louer le logement et payer la nourriture à une famille.

La selection des artistes pour le projet , tennat compte de leur parcours professionnel, correspond au caractère participatif de leur travail.Les interêts des personnes impliquées ne reflètent pas des motivations de profit mais plutôt la recherche d´apprentissage et d´échange culturel suscité para les différences sociales entre les deux groupes.

L´approche du projet exclut d´emblée les bidonvilles dont la seule activité de subsistance est la vente de stupéfiants. Connus sous le nom de «Supermarchés de la Drogue» ils offrent un aspect trop déformé et deraciné des traditions gitanes.

Les bidonvilles visités  et qui ont accepté notre intervention sont les suivants: Pitis, las Liebres, Villaverde, Pozo del Huevo et Mimbreras.

Les informations sur ces bidonvilles sont contenues dans le rapport publié et fourni par l´I.R.I.S. (Institut pour le relogement et l´intégration  sociale) de Madrid.

Ayant passé la première étape de proposition et d´approbation de projet par les personnalités les plus représentatives des bidonvilles proposés, il ne reste plus qu´à passer par une période d´adaptation et d´acceptation de l´activité artistique du bidonville qui ne peut se faire sans la présence et le travail de l´artiste: d´où les visites déjà commencées aux différentes implentations  deviennent le succès sûr du projet et garant de                          l´identification de l´artiste individuel à son oeuvre, malgré le fait que l´intrusion d´élément étrange : «l´artiste payo»au coeur du bidonville suscite a priori inquiétudes, peur, et méfiance de la part des habitants,

Compte tenu du degré d´engagement que le projet acquiert avec l’environnement dans lequel il est développé, il n´y aurait aucun sens à le dissocier des bidonvilles pour son exposition. De cette manière, l´espace d´exposition sera utilisé pour installer des moniteurs qui maintiendront une connexion via internet avec les différents bidonvilles à partir desquels les images seront transmises (via webcam)afin de renouveler les informations obtenues au cours du travail. À cet effet j´ai activé l´ espace  sur le réseau «pobladosdearte.com» à partir duquel on aura accès à chacune des caméras intallées dans les bidonvilles.

L´installation de ces caméras n´aura pas lieu  avant la troisième  semaine de permanence dans les bidonvilles , puisqu´il ne s´agit pas d´établir une surveillance des gens  du site , ni de l´activité de l´artiste, mais inviter , à travers les images envoyées, au déplacement de tous ceu qui participent à    l´exposition .De la même manière , la possibilité de déplacer autant de voisins qui le souhaitent vers l´espace d´exposition est envisagée.

notes

les nombreuses visites aux différents bidonvilles gitans et la confiance en la personne de Mr. Lisardo Hernandez Barraul, Directeur de la Fédération des associations  de gitans  et lui même un gitan respecté, m´ont permis de m´approcher des bidonvilles  tout en respectant et en suivant leurs coutumes. Ceci a considérablement profité à l´image du projet, évitant une présence «imposée» dans les bidonvilles

En réponse à ma demande d´aide pour pénêtrer dans les bidonvilles de la périphérie de Madrid et pour l´évaluation du projet ,le directeur de                l´I.R.I.S. Mr. Florencio Martín Tejedor et le chef du secteur social Mr. Juan de la Torre Vidal ont  eu une interview avec moi dans laquelle ils ont exprimé leur enthousiasme pour le projet , mettant à ma disposition la collaboration de chacun des travailleurs sociaux qui ont une présence journalière dans les bidonvilles

Une fois déclarée mon intention de m´installer dans le village j´ai été invité à plusieurs reprises à y établir ma résidence.

Au curs du dévelopement du projet , j´ai réalisés des moulages des bras des habitants du village afin d´avoir des répliques en plâtre qui devaient *etre peintes par chacun d´eux et par la suite exposés au bord de la route ( frontière entre deux mondes)